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Recherche académique

Sur cette page, vous trouverez des informations sur mes activités de recherche universitaire. Pour en savoir plus sur mes domaines de spécialisation et mon engagement, veuillez consulter la page « À propos de moi ». 

Recherche actuelle

Au-delà des frontières : approche diplomatique pour la recherche sur les enjeux de la migration mondiale

 

2023-2025

Financé par : Programme de chercheurs invités, Université d'Ottawa

Groupe de chercheurs au congrès 91

Ce projet, mené en collaboration avec le Professeur Thibaut Fleury Graff (Université Paris-Panthéon Assas, Droit, France), vise à améliorer la prise de décision politique et diplomatique sur les voies de migration légale pour les réfugiés (y compris, mais sans s'y limiter, la réinstallation des réfugiés). Il s’agit donc d’une étude comparative entre la France et le Canada, deux pays qui ont signé les récents pactes de l'ONU sur les migrations et les réfugiés (2018) et qui, malgré des exemples positifs de leadership international de chaque côté, ont encore beaucoup à faire.

Ce projet de recherche est financé par le Programme de chercheurs invités de l'Université d'Ottawa dans le cadre de son appel thématique pour des projets qui soutiennent la diplomatie scientifique.  Plus précisément, le programme s'appuie sur un partenariat entre l'Université d'Ottawa et l'Ambassade de France au Canada pour favoriser les collaborations entre chercheurs canadiens et français afin de faire avancer des projets qui dépendent de la diplomatie entre les deux nations.

Mon rôle : Co-chercheuse (Canada) avec Thibaut Fleury Graff (France)

Regardez la vidéo ci-dessous pour en savoir plus sur ce sujet :

Voies d'accès complémentaires pour l'admission dans les pays tiers, UNHCR.

Groupe à l'atelier VULNER

La vulnérabilité des migrants dans le contexte canadien
(VULNER, Équipe canadienne)

2020-2024

Financé par : Le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) et le Fonds de recherche/Fonds québécois de la recherche sur la société et la culture (FQRSC) du Québec

Mon rôle : Chercheuse principale

 

Cochercheurs et collaborateurs :

Dagmar Soennecken (Université York), François Crépeau (Université McGill), Anna Purkey (Université de Waterloo),  James Milner (Université Carleton), Nathan Benson (Refugee Hub, Université d'Ottawa)

Depuis 2020, je dirige l'équipe canadienne du projet VULNER, un consortium de recherche international financé par l'Union européenne, auquel participent des équipes similaires en Belgique, en Allemagne, en Italie, en Norvège, au Liban, en Ouganda et en Afrique du Sud. L'objectif spécifique de l'équipe de recherche canadienne est d'étudier comment les vulnérabilités des migrants temporaires et des réfugiés sont évaluées et traitées dans la législation et la politique canadiennes, tandis que l'objectif du consortium de recherche est de produire une recherche comparative et politiquement pertinente sur la question de la vulnérabilité, avec des recommandations politiques visant à protéger les droits des migrants et des réfugiés.

 

Plus précisément, trois questions de recherche constituent la base de la recherche canadienne :

  1. Comment les « vulnérabilités » des migrants sont-elles définies dans la législation, la jurisprudence, les documents politiques et les lignes directrices administratives pertinents ?

  2. Comment les décideurs comprennent-ils les « vulnérabilités » des migrants ? Comment les abordent-ils ?

  3. Comment les cadres juridiques et les pratiques de mise en œuvre affectent-ils concrètement les vulnérabilités vécues par les migrants ?

La question 1 a été abordée au cours de la première phase du projet (avril-décembre 2020), où nous avons concentré nos activités de recherche sur la compilation et l'analyse de 1200 documents gouvernementaux canadiens, y compris des décisions judiciaires, des lois et des règlements, des lignes directrices, des manuels et des instructions ministérielles concernant les migrants vulnérables. Les questions 2 et 3 ont été traitées au cours de la deuxième phase du projet (janvier 2021-juillet 2022), lors de laquelle nous avons mené 104 entretiens avec des personnes migrantes et d'autres informateurs clés (des fonctionnaires du gouvernement fédéral et des praticiens « sur le terrain », y compris des avocats et des représentants d'ONG) dans plusieurs provinces canadiennes.

La recherche canadienne a donné lieu à plusieurs publications corédigées (voir la section Publications pour plus d'informations). Pour consulter les publications du consortium international, vous pouvez également consulter le site web du projet international VULNER ici.

Les voies d'entrée et de sortie de la précarité pour les migrants temporaires au Canada (PRECAR)

2018-2024

Financé par : Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), Insight Grant.

Champs

PRECAR est un projet de recherche qui étudie la multitude de statuts juridiques détenus par les migrants temporaires au Canada et qui explore pourquoi et comment les migrants entrent dans un statut juridique légal et en sortent.

 

Le projet comprend des recherches sur le terrain menées entre octobre 2019 et juin 2022 dans quatre provinces canadiennes: l'Alberta, la Colombie-Britannique, l'Ontario et le Québec. Il se concentre majoritairement sur les grandes villes de ces provinces (Calgary, Edmonton, Toronto, Montréal et Vancouver), mais inclue également des communautés plus petites (Brooks, Nanaimo, Windsor et Québec, respectivement).

 

L’équipe de recherche a mené des entretiens avec 148 migrants ayant vécu l’expérience d’avoir un permis de travail temporaire, d’avoir perdu leur statut et d’avoir tenté d’obtenir ou de retrouver un statut d’immigration sûr. Les migrants participants venaient de 35 pays et avaient des expériences diverses. Par exemple, certains étaient entrés au Canada en tant que travailleurs migrants temporaires, tandis que d’autres étaient arrivés en tant que demandeurs d’asile, visiteurs ou étudiants étrangers. En outre, 63 entretiens ont été menés avec des acteurs clés (par exemple, des fonctionnaires municipaux, des chercheurs, des représentants des migrants et des praticiens «sur le terrain», tels que des prestataires de services juridiques et autres).

Mon rôle : Chercheuse principale

 

Co-chercheurs :

Idil Atak (Université Ryerson), Luin Goldring (Université York), Jason Foster (Université Athabasca)

Les résultats du projet feront l'objet d'un examen par les pairs et, s'ils sont acceptés, seront publiés en 2026 dans un ouvrage en libre accès publié par UBC Press et coédité par la chercheuse principale (moi-même) et tous les cochercheurs (I. Atak, J. Foster, L. Goldring). Plusieurs chapitres du livre seront coécrits avec les étudiants engagés comme assistants de recherche dans le cadre de ce projet. 

D'autres articles sont en cours de rédaction.

 

En juillet 2024, notre équipe de recherche a rédigé un court article pour The Conversation Canada résumant certaines de nos principales conclusions et soulignant les raisons pour lesquelles le Canada devrait agir de toute urgence pour donner aux sans-papiers un statut légal.

Bientôt disponible

Restez à l'écoute !

La société civile et le régime mondial des réfugiés (LERRN)

2018-2025

Financé par : Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), subvention de partenariat 

Photo de la Terre

Le projet LERRN vise à mieux comprendre et à renforcer le rôle de la société civile dans la réponse aux besoins des réfugiés dans les pays du Sud. La société civile joue un rôle important dans le développement de réponses innovantes aux situations de réfugiés et a le pouvoir d'être un moteur de changement au sein des communautés politiques.

L'objectif du Partenariat (dirigé par James Milner de l'Université Carleton) est d'améliorer la compréhension du régime mondial des réfugiés et de donner à la société les moyens de contribuer directement à l'amélioration de la fonction du régime, garantissant ainsi une protection et des solutions plus prévisibles pour les réfugiés et améliorant leur expérience vécue. Le projet a été officiellement lancé en octobre 2018 et se poursuivra jusqu'en décembre 2025.

La vision de LERRN : Tous les réfugiés ont un accès rapide et fiable à la protection et à des solutions fondées sur les droits.

 

Objectif de LERRN : La recherche, la politique et la pratique en matière de réfugiés sont influencées par l'action collective d'un réseau informé, inclusif, équitable et durable d'acteurs de la société civile.

Objectifs stratégiques de LERNN :

  • Acquérir de nouvelles connaissances et une compréhension critique des conditions qui affectent les réfugiés.

  • Soutenir les acteurs de la société civile pour faire évoluer la situation des réfugiés aux niveaux local, national et mondial.

  • Influencer la recherche, la politique et la pratique pour améliorer le bien-être des réfugiés.

  • Soutenir et élargir le dialogue scientifique et les réseaux efficaces de la société civile dans et entre les pays concernés.

L'un des principaux objectifs du groupe de travail sur la protection du LERRN, que je co-dirige (avec N. Benson du Refugee Hub), est de garantir la protection des réfugiés. Comme le précisent la législation et la politique internationales relatives aux réfugiés, la protection peut être comprise en termes de droits positifs, tels que le droit au travail et à la liberté de circulation, et de droits négatifs, tels que l'interdiction d'être renvoyé de force dans un pays où un réfugié craint d'être persécuté. Toutefois, le concept de protection est en même temps contesté et plus en plus utilisé pour couvrir un large éventail de contextes et de besoins qui vont au-delà de ce qui était initialement envisagé par le régime des réfugiés.

Mon rôle : Co-chercheuse, co-responsable du groupe de travail sur la protection 

 

Chercheur principal : James Milner (Université de Carleton)

Protection and the Humanitarian-Development Nexus: A Literature Review (Kaga, Nakache 2019)

Protection et solutions en Amérique du Nord - 70 ans de protection des personnes forcées à fuir (2021)

Recherche antérieure

Les vulnérabilités migratoires dans le régime de protection mondial 
(VULNER, International)

2020-2023

Financé par : Union européenne, Horizon 2020

VULNER logo orange

Le projet VULNER s'est concentré sur les migrants en quête de protection en Europe (Belgique, Allemagne, Italie, Norvège), en Amérique du Nord (Canada), au Moyen-Orient (Liban) et en Afrique (Ouganda et Afrique du Sud).  Pour l'analyse, deux perspectives différentes mais complémentaires ont été adoptées. Tout d'abord, la recherche s'est intéressée à la manière dont les «vulnérabilités » des migrants en quête de protection sont évaluées et traitées par les normes et les pratiques des décideurs. Deuxièmement, les données empiriques recueillies sur le terrain ont mis en lumière les différentes formes et la nature des expériences concrètes de « vulnérabilité » telles que vécues par les migrants en quête de protection, y compris les stratégies de résilience et la manière dont elles sont continuellement façonnées par l'interaction avec les cadres juridiques.

 

Grâce à cette documentation systématique et à l'analyse des données juridiques et empiriques, la notion même de « vulnérabilité » a été remise en question et évaluée d'un point de vue critique.

Mon rôle : Co-chercheuse, directrice de l'équipe canadienne

 

Chercheurs principaux :

Luc Leboeuf/Marie-Claire Foblets (Institut Max Planck d'anthropologie sociale)

Projet VULNER : Comprendre les vulnérabilités des migrants.

 

 

 

 

 

 

 

 

En tant que responsable de l'équipe canadienne, j'ai participé à plusieurs webinaires, comme celui ci-dessous: COVID-19 et les fermetures de frontières : Comment les migrants vulnérables sont-ils affectés ?

J'ai également coécrit plusieurs publications avec d'autres directeurs/directrices d'équipe :

- Une note politique commune (Leboeuf and al, 2022);

- Un livre co-édité (en accès libre) publié par Springer (Leboeuf and al, 2024).

Drapeau canadien

Le rôle du Canada dans le régime mondial des réfugiés

2021-2022

Financé par : Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), Bourse de connexion 

Mon rôle : Chercheuse principale

 

Co-chercheurs :

Nathan Benson (Université d'Ottawa) et James Milner (Université de Carleton)

Bientôt disponible

Restez à l'écoute !

Canada’s Role in the Global Refugee Regime: Change, continuity and prospects (2025), McGill-Queens University Press.

Mon travail sur ce projet est né de ma participation en tant que co-chercheuse et co-directrice du groupe de travail sur la protection au sein de LERRN, une recherche- partenariat de sept ans financée par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH). Alors que la majorité des recherches du LERRN se concentrent sur les dynamiques en Afrique de l'Est et au Moyen-Orient, ainsi que sur les politiques de participation des réfugiés à la gouvernance du régime des réfugiés, il nous est apparu évident à nous (c'est à dire les chercheurs de LERRN au Canada) qu'il était tout aussi important d'examiner le rôle du Canada dans le régime mondial des réfugiés. Un tel examen contribue en effet à l'effort de comprendre quelles sont les conditions requises pour  que  le régime tienne ses engagements en matière de protection et de solutions.

 

Le résultat est un livre en libre accès, évalué par les pairs, intitulé « Canada's Role in the Global Refugee Regime : Change, continuity and prospects », qui sera publié par McGill-Queen's University press  au début de l'année 2026. Ce livre contient 10 chapitres (en plus de l'introduction et de la conclusion), avec la contribution d'experts éminents du Canada et du monde entier qui écrivent sur des facettes distinctes de l'engagement mondial du Canada (la réinstallation, la diplomatie), qui examinent les réponses du Canada aux déplacements forcés dans des régions spécifiques (telles que l'Amérique latine, le Moyen-Orient et l'Asie du Sud-Est), et qui relatent  l'histoire de l'engagement du Canada dans le régime mondial des réfugiés.

 

Les auteurs qui ont contribué à cet ouvrage ont été engagés dans un processus de dialogue et d'échange qui a duré plus de deux ans, de septembre 2020 à janvier 2023. Il a commencé par une série de réunions virtuelles avec tous les contributeurs pour discuter des thèmes et des questions centrales qui animent l'ensemble de la collection, garantissant ainsi que les chapitres sont en conversation les uns avec les autres. Une série d'ateliers virtuels a ensuite été organisée entre septembre 2021 et avril 2022 pour présenter les premières versions des chapitres et en discuter de manière critique. Grâce à ces ateliers et aux commentaires écrits des éditeurs, les chapitres ont été révisés en vue de leur inclusion dans un volume édité par des pairs.  Enfin, un symposium et une table ronde  ont été organisés en novembre 2022 à l'Université d'Ottawa afin de réunir la plupart des contributeurs et de mettre en évidence les thèmes transversaux et les idées qui se dégagent des contributions. Les auteurs ont été invités à revoir leurs chapitres une dernière fois afin de refléter ces interconnexions dans leurs propres chapitres.

Page de couverture de la publication

Être ou ne pas être (un bon) citoyen 

2017 - 2019 

Financé par : Fonds de recherche France-Canada

Mon rôle : Co-investigatrice

 

Chercheurs principaux :

Elke Winter (Université d'Ottawa) et Myriam HACHIMI Alaoui (Université du Havre, France)

Numéro spécial de la revue (​Hachimi-Alaoui and al., 2020)

Éditorial : Les politiques françaises et canadiennes d’intégration à la lumière du « tournant civique » (Pélabay and al., 2020)

Aiming at Civic Integration? How Canada’s Naturalization Rules are Sidelining Refugees and Family-Class Immigrants (Nakache et al., 2020)

Au cours des années 2000, les politiques d'immigration et de citoyenneté en Europe et en Amérique du Nord ont donné lieu au développement d'un nouveau paradigme politique, appelé « intégration civique ». Dans la littérature, ces politiques sont présentées comme marquant un « tournant civique », se traduisant par la mise en place d'une série de mesures et de lois visant à imposer des contraintes plus fortes aux migrants cherchant à s'installer dans l'un des pays concernés et à promouvoir une conception « épaisse » de la citoyenneté, mettant l'accent sur la dimension identitaire de l'appartenance à la communauté nationale.

 

A l'heure où l'intégration des migrants est au cœur du débat public, cette recherche - co-dirigée par Elke Winter (Université d'Ottawa) et Myriam Hachimi Alaoui (Université du Havre) - a analysé les lois et politiques d'«intégration civique » en se concentrant sur deux études de cas : France et Canada. En utilisant des analyses qui combinent la recherche empirique et les approches théoriques, et en s'appuyant sur un grand nombre de données, l'objectif était de comprendre si les reconfigurations attribuées à un « tournant civique » sont en cours dans les deux pays, et leurs implications possibles pour les migrants, en termes d'inclusion/exclusion, et pour la société d'installation, en termes de réaffirmation de l'identité nationale.

Et plus encore...

Si vous souhaitez en savoir plus sur mes autres projets de recherche universitaire (passés et actuels), veuillez consulter mon CV et/ou me contacter

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